AOC, AOP, Agriculture Biologique, Certificat de conformité des produits, Label Rouge…vous avez sûrement déjà entendu parler ou rechercher une de ces inscriptions avant de réaliser vos achats alimentaires. Mais que valent-ils vraiment ? Faut-il s’y fier ? Plaisirs Fermiers vous aide à y voir plus clair.
Qu’est-ce qu’un label de qualité ?
L’objectif premier des labels de qualité est de garantir la traçabilité d’un produit alimentaire. Certains sont reconnus au niveau européen, d’autres seulement au niveau national. L’ensemble de ces signes officiels d’identification sont à l’origine destinés à informer le consommateur, lui assurer la provenance du produit qu’il achète et lui donner des informations sur les méthodes d’agriculture. Ils peuvent par extension servir à éduquer le consommateur. Les labels officiels sont délivrés par les pouvoirs publics, l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) ou un organisme accrédité par le Comité français d’accréditation (COFRAC) à l’issue de nombreuses vérifications. Un strict cahier des charges doit être respecté avant d’être labellisé pour garantir et proposer un produit de qualité et fiable aux consommateurs.
Quels sont les différents labels de qualité alimentaire ?
Les labels européens, la mise en avant de produits des terroirs et d’un savoir-faire traditionnel
Chaque producteur des pays de l’Union européenne doit respecter des normes s’il veut ajouter un logo de dénomination officielle sur l’emballage de ses produits. On retrouve 4 signes européens de la qualité : l’Appellation d’origine protégée, l’Indication géographique protégée, la Spécialité traditionnelle garantie ou encore l’Agriculture biologique.
Tout d’abord, il y a l’appellation d’origine protégée (AOP), qui a été mise en place pour garantir le fait qu’un produit (alimentaire, agricole et vins) ait été transformé et élaboré dans une zone géographique précise. Le label AOP protège le nom d’un produit dans toute l’Union Européenne (UE). Au niveau national, nous pouvons retrouver l’appellation d’origine contrôlée (AOC) qui est similaire à l’AOP, mais se limite aux frontières françaises.
Les producteurs français doivent par exemple obtenir l’AOC avant d’acquérir l’AOP. Ces labels sont un gage de l’ancrage territorial que l’on observe entre un producteur, son produit et son terroir. Sur le territoire national, on dénombre près de 500 produits référencés AOP comme le camembert de Normandie, l’olive de Nîmes, la noix de Grenoble,etc.
Second label européen, l’indication géographique protégée (IGP) est un signe relatif à la provenance d’un produit (alimentaire, agricole et vins) ainsi que le mode de production, l’élaboration ou la transformation. Quelles différences avec l’AOP ? Ces 2 labels se ressemblent beaucoup, pour autant, leurs différences résident dans les quantités de matières premières présentes dans le produit qui proviennent de la région géographique concernée d’une part. D’autre part, le processus de production du produit doit avoir lieu dans la région concernée.
La spécialité traditionnelle garantie (STG) est un label qui met en lumière les traditions en lien avec la composition ou le processus de fabrication d’un produit. Le tout sans être relié à une zone géographique particulière contrairement à l’AOP et l’IGP. Le logo STG permet de protéger un produit contre toute falsification ou tromperie.
S’il y a bien un logo reconnaissable, c’est le label Agriculture biologique (AB) avec ou sans l’Eurofeuille (pour la dimension européenne). Il s’agit d’une marque contrôlée par l’Agence bio et sous la tutelle du ministère français de l’Agriculture et de l’Alimentation. Un produit est labellisé AB lorsque son mode de production est issu de pratiques de culture et d’élevage respectueuses de la faune et la flore. En somme, les produits provenant de l’agriculture biologique ne contiennent aucun engrais chimique, peu d’intrants et ne peuvent être des OGM. Ce label peut concerner tous produits agricoles vivants ainsi que des produits agricoles transformés ou non dont l’usage est attribué à l’alimentation humaine, animale ou aux végétaux et semences pour les cultures. Le label permet de classer tous les produits
100 % bio ou composés à 95 % de produits agricoles biologiques pour les produits transformés.
Les labels français, un indispensable pour s’assurer de la qualité des produits consommés
Premier label national : le Label Rouge. Il permet d’avoir des informations sur les propriétés et caractéristiques d’un produit. Quels produits sont concernés ? Les produits alimentaires et les produits agricoles non alimentaires peuvent être certifiés Label Rouge s’ils respectent un cahier des charges bien précis et qu’ils sont approuvés par un arrêté interministériel. Un produit Label Rouge est un gage d’excellence ce qui le distingue des autres produits semblables. Les produits qui sont déjà certifiés IGP ou STG peuvent également obtenir la qualification Label Rouge, ce qui n’est pas le cas avec les produits labellisés AOC-AOP.
Pour finir, le label CCP (Certification de conformité des produits) est à la disposition des consommateurs pour leur garantir le respect du cahier des charges d’un produit défini. Chacune des caractéristiques présentes dans le cahier des charges doit être objective et mesurable. On compte près de 280 cahiers des charges de certification sur le marché sur des produits divers et variés tels que les viandes, les volailles, les fruits et légumes, les céréales, les miels, les boissons, etc.
Chez Plaisirs Fermiers, les producteurs proposent à la fois des produits issus de l’agriculture biologique et à la fois de l’agriculture raisonnée (utilisation raisonnée de produits chimiques). L’occasion pour vous de consommer de la viande ou bien encore des fruits et légumes bons pour votre santé, l’environnement et qui sont gages de qualité.